• - Troisièmes du Championnat de France E Elite avec Rafale (pour mon 300e article sur Chevalblog !)

    Pour notre deuxième venue au Sologn' Pony avec Rafale, Laurent m'avait suggéré de participer au Championnat de France E Elite afin d'avoir à gérer deux jours de compétition. Malgré la difficulté du « temps optimum » sur le premier jour, après deux tours sans-faute, nous avons réussi à prendre la 3e place finale !

    Mon Championnat commençait le samedi après la journée SHF des jeunes poneys avec Euréka. Après un jour et demi de travail tranquille sur place, Rafale était impatiente de rentrer en piste.

    Samedi, nous nous sommes levées tôt pour préparer Rafale et l'emmener sur la carrière avant la reco. C'est à ce moment que j'ai appris que le but du jeu pour ce championnat serait, pour le samedi, de se rapprocher d'un temps optimum de 90s.

    Ça m'a rappelé que l'an passé, on avait déjà repéré la bizarrerie de cet exercice (qui s'applique aussi pour le championnat club) mais, comme on n'y était pas engagé, ça ne nous avait pas marqués plus que cela. C'était donc un challenge complètement nouveau pour moi, pas forcément inintéressant pour la gestion du galop de l'avion de chasse !  Après, Laurent pensait que ce n'était pas si indispensable que ça de se rapprocher au maximum du chrono car il y aurait sans doute un barrage pour départager les double sans-faute. Ce temps optimum ne servirait donc qu'à classer les 4 et 8 points. Tant mieux parce que si j'avais connu ce règlement avant, j'aurais sans doute préféré m'engager sur deux As 2 comme l'an dernier.

    En faisant la reco, on s'est appliqué à suivre la trace de la roulette car c'est sur celle-ci qu'avait été déterminé le chrono. Il faudrait prendre de sacrés boulevards. Entre les obstacles, on élargirait au maximum les courbes. En trois-quatre, il y avait cinq belles foulées avant d'aller sur le triple. On longeait ensuite la lice pour aborder l'éventail. La ligne suivante était de 6 foulées. Passer DERRIÈRE le pot de fleurs. Ça se terminait par un double le long de la barrière, 7 foulées en tournant avant le tout dernier vertical. Ensuite, en réfléchissant à la vitesse naturelle de ma ponette, Laurent m'a conseillé de me rapprocher tout le temps au maximum des barrières... 

    Et aussi, selon comment j'aurais débuté le tour, il me dirait peut-être en cours de route de passer DERRIÈRE un autre vertical. Bref, des options à l'envers... Un peu nul comme truc !  Heureusement, on a eu la possibilité de regarder les premiers passages et ceux-ci nous ont donné des repères en fonction du chrono qui était affiché. A la première fois que je passais à côté de lui, il me faudrait être en 30s, à la deuxième fois en 60s et approcher les 80s avant la dernière ligne.

    Avant moi sont passées Marie et Joséphine, ce qui a donné des repères supplémentaires à mon coach.

    Marie et Rainbow

    A la détente, Rafale était disponible, vraiment géniale. Dans la carrière, avant la sonnerie, j'ai eu la possibilité de monter les combinaisons à ma ponette. Dès le 1, j'ai commencé à élargir très fort ma courbe, plus encore qu'on l'avait vu en reco. Pour aller du 2 au 3, je suis allée tailler un short à Maman qui se trouvait proche d'un angle derrière la barrière !  J'ai monté le coin plus encore que sur un dressage !  Avant le triple, j'ai bien fait les 5 foulées (Laurent avait insisté dessus car Joséphine était sortie en 6 et dans le triple, ce n'était pas bien passé). Avec tout ça, même si j'avais pris autant de boulevards que je pouvais, je me retrouvais... en avance !  « Longe la barrière ! ».

    Rafale a cru qu'on allait prendre un obstacle plus loin alors qu'il fallait tourner avant, je lui ai fait faire un virage au frein à main !  Je suis encore allée coller la barrière pour prendre la ligne suivante. « Passe derrière » !  J'ai fait le tour de l'obstacle et donc pris une option « à l'envers » (!) pour perdre le plus de temps possible. Après le vertical, j'ai re-longé la lice. Malgré les monstrueux boulevards, j'étais toujours en avance ! 

    photo : Marion

    J'ai ralenti, ralenti, comme on le travaille des fois à la maison : resserrer en agrandissant. Sur les deux dernières foulées, j'ai été obligée de l'envoyer, délicatement, pour que ça passe bien en élargissant, pour perdre encore une micro-seconde. Je suis arrivée en 90.41s, c'était le temps le plus proche jusque-là du chrono optimum ! Et sans-faute. Contente !  Laurent m'a redit que le lendemain, il y aurait un barrage pour départager les sans-faute.

    Dans la suite de la journée, on a vu le tour de Margot avec Câlin sur la E1. On n'avait pas encore assisté à beaucoup de ses concours. Elle a fait un joli sans-faute, un de ses premiers.

    Margot et Câlin

    Le soir, après avoir regardé les résultats, les filles m'ont appris que j'étais 5e car, apparemment, ceux qui avaient terminé juste avant 90s étaient devant moi au classement. Encore une subtilité de ce règlement qu'on ne connaissait pas. Après, arriver juste avant ou juste après 90s, c'est quand même un peu un coup de chance. En tête, c'était Dylan, celui qui avait remporté mon épreuve d'As 1 au Générali. Il n'était donc pas à cette place par hasard ! 

    Avec Louise, on a fait une petite balade avec les deux ponettes. On avait dû demander à Christine de nous emmener ma selle Wintec qui reste à la Feuillie pour pouvoir les monter toutes les deux ensemble.

    Le dimanche, on a pu un peu plus traîner le matin. On a sorti les pépettes et assisté au second tour de Margot. Dans la E1, il n'y a pas eu de barrage pour départager les sans-faute. Plus tard, on a appris que la Championne de cette catégorie était , une cavalière du Txiki ! 

    En attendant mon heure de reco, on a commencé à ranger les affaires et démonter la tente. Quand j'ai rejoint Laurent sur la carrière, celui-ci m'a dit que, finalement, j'étais 3e du provisoire, derrière Dylan et et que, comme en E1, il n'y aurait pas de barrage. C'est un peu nul ça, départager les concurrents sur un temps optimum à la c.., beaucoup trop long. Et puis, ne jamais pouvoir s'entraîner dans l'année à cet exercice, c'est vraiment nul. Le chrono qui départage les premiers entre 90.03 ou 90.40, ça reste un coup de pot... Pour cette finale, il ne nous suffisait plus qu'à faire sans-faute et il n'y avait plus rien à faire pour pouvoir améliorer le rang final... Je n'espérais pas que Dylan aille à la faute...

    Le tour n'était pas très impressionnant niveau hauteur, Rafale pourrait se faire plaisir et reprendre du moral. Après une ligne de 6 foulées, on avait une sorte de contre-changement de main avec un double en X. Une palanque dont on devait s'éloigner un peu, 7 foulées normales avant de se redresser pour aborder la fin de la ligne. Virage, triple, 7 foulées, demi-tour. Ça se terminait par deux oxers à aborder en s'écartant et un vertical.

    J'avais encore un peu de temps avant mon passage. On avait informé Constance et ses parents, ils sont venus nous retrouver. Ils étaient intéressés aussi d'assister à d'autres passages de jeunes poneys de leur élevage, comme Amaguise Montiège que sortait , une cavalière qui fait Grand-Prix par ailleurs, avec Palace des Chouans.

    Au début de la détente, j'ai trouvé que Rafale était un peu raide et qu'elle piochait un peu au galop. Laurent m'a dit que ce n'était pas trop visible. Joséphine et Marie sont encore passées avant moi (avec de meilleurs parcours que la veille) et j'ai pu bénéficier de nouveau de leur expérience pour affiner encore un peu ma connaissance du tour.

    Tout le début s'est extrêmement bien passé. En voulant éloigner ma ponette de la palanque, elle a ralenti un peu trop fort et j'ai dû ensuite la renvoyer pour que les 7 foulées à suivre tombent bien (à la reco, Laurent m'avait demandé plutôt de les resserrer).

    photo : Marion

    Après mon virage, je l'ai laissée un peu trébucher et elle s'est mise sur les épaules, elle n'a pas top sauté le triple. Je suis passée derrière le pot de fleurs et me suis mise bien droite pour la suite (limite en biais de l'autre côté) pour que les foulées soient nickelles sur la dernière ligne. Second sans-faute. Je serai donc sur le podium du championnat ! 


    On a regardé les deux derniers passages. La cavalière qui était en seconde position avait un poney qui n'avançait pas une cacahouète !  Possible que son galop l'avait bien servie la veille pour approcher les 90s. Elle a fait sans-faute elle aussi, tout comme Dylan. Je suis donc restée sur la 3e marche du podium au classement final.

    Dylan et Bloody

    A la remise des prix, Louise m'a rejointe pour me tenir Rafale et, contrairement à l'habitude, les coachs n'ont pas été appelés sur le podium.  Laurent a donc dû venir s'incruster pour être sur la photo !!  Avec ses 4 points, samedi, proches des 90s, Marie avait aussi été invitée à la cérémonie.

    On était heureuses de faire toutes les deux le tour d'honneur. Rafale était trop trop contente, avant le départ, elle galopait déjà sur place !  Elle est partie à faux, désunie, bref en bazar ! 

    Après ce petit intermède sympathique du Sologn', au retour des petites vacances de Sophie après les Europe, j'allais recommencer sérieusement à travailler Tamam pour qu'il soit top pour mon stage de Saumur, mon premier stage fédéral. Avec l'inter en Hollande à suivre, ça allait laisser encore un peu de repos à ma championne de CSO.


    Tags Tags : , , , , , ,
  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :