• - Entraînement de choc avant Lamotte

    (photo : Tony)

    Lors de la dernière semaine de collège, j'ai effectué un entraînement complet en vue de Lamotte : stage de 3 jours avec Emmanuel Quittet aux Templiers, avec Tamam, suivi d'un aller-retour à Maisons-Laffitte pour deux séances avec Sophie ; parcours à La Feuillie avec Laurent pour Rafale, sans oublier le quotidien avec Lucie à Jaléhone.

     

    Pour le stage d'Emmanuel, j'étais dans le groupe des poneys les plus forts avec ma crevette. Il y avait aussi quelques connaissances comme Solène, Eugénie (et leurs deux « Tecks » !), Julie et Tweesty, Lili Ambre. Le samedi matin, pour la première séance de dressage, je devais préparer après le groupe des chevaux qui, pour une fois, était le plus important du stage.

    Comme je ne passais pas en même temps que ma soeur, elle pouvait me prêter sa selle de dress qui me réussit forcément mieux que ma Wintec. Tamam n'était pas tout le temps bien pendant cette première séance... Emmanuel s'est un peu énervé sur moi !  Maman a dit que c'était la « Saint Laurène » !  Et l'entraîneur lui a répondu qu'on « était là pour ça, non ?! » Ben, bien sûr !  
     

    L'après-midi, la séance de CSO. Emmanuel a divisé notre groupe des poneys en deux selon les niveaux. J'étais dans celui qui sautait le plus haut avec Solène, Eugénie et Julie. Tamam était génial, il galopait même avec un peu la tête en bas. Quand on a commencé à sauter, j'avais quand même du mal à garder la rondeur devant l'obstacle. J'essayais de m'appliquer pour bien faire l'exercice d'Emmanuel, galop, trot, petit galop... Il trouvait que je mettais trop de main, c'était pas facile à doser.

    Lors des enchaînements, le poney était trop bien. Sur le dernier enchaînement, par contre, j'ai enlevé une foulée par rapport à ce que voulait Emmanuel. Comme c'était bien par ailleurs, il ne m'a pas faite recommencer.

      (photo : Tony)

    Le dimanche, Maman avait demandé qu'on déroule car, lundi matin, nos chevaux devaient voir Cédric, notre maréchal. Isabelle avait préparé son planning en conséquence sauf qu'elle nous avait mises dans le même groupe, ce qui n'allait pas le faire pour qu'on se partage la même selle. Heureusement, j'ai pu échanger ma place contre celle de Solène. Merci. J'ai donc commencé par jouer la juge pour le premier groupe où il y avait ma soeur. Sauf que j'ai dû aller préparer pendant que Louise passait.

     

     (photo : Tony)

    Emmanuel essayait de grouper les cavaliers qui faisaient la même reprise. Du coup, j'ai dû attendre pas mal mon tour et ça a commencé à saouler le poney. Il était très bien au début et moins quand ça a été à moi. Quand je suis arrivée dans la carrière pour me présenter, la cavalière d'avant moi était encore en train de demander des explications. J'ai donc fait un premier passage pour rien devant les juges. Puis un second. J'ai donc préféré remettre Tamam au boulot en attendant le feu vert. « Bonjour, Laurène et Tamam, n°11 ! » J'ai refait un second passage avec plus de voix.

     (photo : Tony)

    J'ai fait mon doubler. Mon arrêt, à la grande surprise d'Emmanuel qui a découvert cette reprise d'As 2. Première volte de 10 mètres, trop grande. Mon arrêt devant les juges a été trop progressif. Reculer. Emmanuel n'en revenait pas qu'on avait des difficultés plus grandes qu'en As1/Grand-Prix !  Il était tellement choqué qu'il a en oublié de regarder mon reculer ! 

    Sur la diagonale au pas, il trouvait que j'étais un peu trop étendue sauf qu'en regardant le protocole, il n'a rien compris au libellé : « rênes longues en gardant du contact », c'est quoi cette histoire !  Au premier départ au galop, Tamam est parti à faux car je n'avais pas mis assez de jambes et d'incurvation.  Le reste correct.

    Au moment du débriefing, Emmanuel a encore demandé :  « c'est quoi cette reprise ?! »  Il y a des passages beaucoup plus compliqués que la Grand-Prix ! 

    Il a dit qu'il faudrait qu'il se penche sur la question. Il m'a reprise sur mon tracé. Pas étonnant. Il voulait aussi que je tente de marquer encore plus l'allongement au galop.

    L'après-midi, après les chevaux, on a crossé avec tout le groupe des grands poneys. A un moment, je me suis retrouvée près d'Emmanuel qui m'a demandé pourquoi j'avais mieux réussi le matin à avoir Tamam en main que la veille. Je lui ai dit que, pour dérouler, je mettrais le baucher plutôt que le mors tout simple. « Ah, d'accord, je comprends ». Il nous a fait sauter des petits obstacles en restant au trot (avec Tamchou, ça allait) ou en faisant des transitions galop-trot. Tam n'a pas trop compris la première fois, il s'est arrêté... Heureusement, Manu avait la tête tournée...

    (photo : Tony)

    J'ai fait une volte mine de rien mais le poney s'est re-arrêté. Je l'ai embroché « comme une brochette » (!), il a sauté !  Je suis revenue gentiment au petit galop, devant Emmanuel, et Chouchou a bien fait !  On a travaillé des lignes en jouant avec le dénivelé de la butte et les barres qu'il nous avait faites placer. J'ai mis mes petites jambes dans la montée en évitant les petits appels de langue ou les « piou-piou » que nous avait faits un petit cavalier il y a trois ans. J'ai aussi réussi à empêcher le poney d'accélérer dans la descente. Il était cool, il prenait bien les contrebas.

    (photo : Tony)

    Le lundi, Papa nous a déposées tôt dans les chevaux mais, comme ça, on pouvait tenir notre rôle de juge. Maman était au collège mais elle s'est éclipsée en milieu de matinée pour aller chercher nos chevaux quand ils ont été finis d'être ferrés. Emmanuel nous a attendus pour qu'on puisse faire notre dernière petite séance de dress.

    Le petit Arabisou (comme l'appelle Manu, à raison car, en plus, c'est une vraie tête à bisou !) n'avait pas trop envie de se mettre en main... « Je préfère garder le nez au vent ! »  Alors Emmanuel m'interpelait par des « viens par là, cocotte ! »  J'ai fait que des exercices au pas et au trot, j'ai pas trop réussi à galoper la tête en bas. Tamam était trop Arabisou ce matin...

    (photo : Tony)

    L'après-midi, mon groupe de poney a commencé car Laure-Anne avait son bac de Français le lendemain et elle voulait pouvoir réviser. Quand on a commencé à trotter, une averse « commas » s'est abattue sur nous !  Tous aux abris dans le manège !  Et là, tout d'un coup, Tamam pliait bien ses petits postérieurs !  Quand on est retourné dehors, on a travaillé sur des petites combis dont une où je m'étais bien faite traînée avec Rafale en As 1, même que j'avais dû faire une volte avant mais quand même fait bing-bing-bing sur le triple !  Puis un enchaînement sur les tonneaux.

    (photo : Tony)

    La première fois que je suis arrivée dessus, Tamam m'a fait des yeux de « Big Mama » !  J'ai mis mes jambes, quand il a commencé à vouloir partir sur le saut, je suis allée avec mais il a retapé un petit pied et, moi, j'ai fait « Aaaah ! » Pffft, tombée !  Comme une grosse patate par terre !  Ça a mis Tamam dans tous ses états : « Maman est tombée, Maman est tombée !  C'est la fin du monde ! »  Il s'est cabré, il ne comprenait pas ce qui était arrivé. Ensuite, il s'est calmé. « Elle est mignonne Maman quand elle est par terre ! »  Et Emmanuel : « Tu t'es faite mal ? » « Non » « Ben, viens me voir cocotte ! Qu'est ce qu'il s'est passé ? »  Il m'a conseillé de revenir en lui tirant moins dessus... 

    (photo : Tony)

    Comme toujours, on a terminé par un petit parcours. Emmanuel m'a dit que je devais fixer plus mes mains pour éviter de faire trop gauche-droite. En rentrant au camion, j'ai envoyé un sms à Maman pour qu'on emmène un gâteau à Lamotte pour Emmanuel...

    En milieu de semaine, on a continué notre entraînement avec un programme donné par Lucie.

    Du côté de Rafale, j'ai fait une dernière séance avec Laurent sur un parcours qu'il avait monté pour ses cavaliers en complétant ses obstacles avec ceux du CEG qu'on lui avait prêtés. Rafale était top de chez top, elle a tout bien fait...

    Pour finir, le jeudi, on a fait un aller-retour à Maisons-Laffitte sur l'hippodrome avec Sophie. Quand on est arrivé, elle terminait une séance avec Amandine. En même temps, il y avait Salomé, de chez Agnès Decrion, qui sort en As 1 et a déjà fait des podiums en TDA cette saison.

    Sophie m'a fait travailler ma reprise, ma position et mon tracé. Elle commence à me connaître et sait qu'elle doit me secouer un peu pour que je m'applique !  On a enchaîné par une épreuve de saut et, pareil, je me suis faite crier dessus. J'essayais de faire une ligne en 5 foulées alors que Vidoc était passée dessus en 6... Tamam a de l'amplitude mais quand même...

    Bon, on espère que ça va aller comme ça pour les championnats. Y a pas de raison, en CCE, ce sera plus bas que mes deux dernières épreuves en TDA. Y a plus qu'à !


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