• - Deuxième de la As 1 à la TDA de Conty sur un tour très costaud

     
    Toujours en préparation de Lamotte, nous sommes retournés en TDA Poneys à Conty le dimanche pour la catégorie As 1. Sur un parcours très technique, personne n'a réussi le tour parfait. Malgré nos 8 points, avec Rafale, nous terminons 2e de l'épreuve.

     

    Devant nous diriger vers le Nord pour rejoindre le département de la Somme, pour gagner des kilomètres, nous avions ramené Rafale à la maison dès le vendredi après-midi, après mon cours au Tronquay.

     
    Sur ce concours poney, nous allions retrouver les Dujardin et les Wallet qu'on n'avait pas vus depuis Magnanville, étant plus souvent sorties sur les épreuves amateurs chevaux.
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    La As 1 de Conty avait lieu en milieu de journée. Malgré le peu de places disponibles pour se garer, nous avons pu caser la voiture et le van dans un petit coin. Comme il n'y avait que 16 engagés dans mon épreuve, j'ai préparé la ponette immédiatement avant de rejoindre Laurent auprès de la carrière. C'était la fin de la As 2 mais il y aurait encore la E Elite et donc il y avait pas mal de retard... Il faisait chaud et, dès que je m'arrêtais de marcher avec Rafale en main, celle-ci se montrait gênée par des mouches imaginaires !  Alors, j'ai recommencé à la marcher... pendant une heure et demie en tout !  
     
     
     
    A la reco, je trouvais que le tour était monstrueux !  Il ressemblait plus à un petit Grand-Prix qu'à une As 1, même au niveau technicité. Les obstacles étaient majoritairement des oxers. Ça commençait par deux successifs avec presque un demi-tour entre les deux. Il ne fallait pas du tout ensuite laisser le poney couper la courbe, il valait mieux tirer des lignes droites et tourner en angle droit juste avant la barrière pour bien arriver sur le 3, un vertical. Le 4 était encore un oxer, hyper large et carré. Le premier double présentait un oxer-vertical à deux foulées.
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    On pouvait prendre une option ensuite en tournant très court car le chrono commençait à cet endroit. Un peu plus loin, il y avait un enchaînement difficile avec une spa, sept foulées en courbe, double de verticaux à une foulée. Souvent sur les spas, les cheveux se décalent beaucoup à droite et on se retrouve alors à l'extérieur en sept foulées et demi. Je devrais donc faire très attention à ce que les épaules ne partent pas, encore plus à cet endroit qu'ailleurs. Après le double, encore sept foulées avant l'oxer final. 
     
    Laurent s'est fait interpeler par le chef de piste pour savoir si le tour n'apparaissait pas trop dur. « Non, non ». Moi, je le trouvais pourtant toujours très très difficile !  (Laurent a avoué ensuite à Maman que c'était vraiment un « parcours de championnat avant l'heure » et un peu malvenu pour les compétiteurs juste avant Lamotte...). 
     
    Depuis la détente, j'ai regardé quelques parcours. Comme mon coach l'avait dit, il fallait vraiment rester sur le tracé après la spa pour que les foulées tombent bien pour aborder le second double et il n'y avait pas de sans-faute... 
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    J'ai commencé ensuite à galoper la ponette en équilibre pour l'échauffer tranquillement et, tout d'un coup, je suis retombée brutalement dans ma selle avec mon étrier resté accroché sur le pied !  « Laurent, je crois que j'ai un problème d'étrivière ! ». J'ai eu du mal à stopper Rafale tout en gardant l'étrier au bout du pied ! On s'est rendu compte que c'était la couture de l'étrivière qui avait lâché... Laurent est parti en courant appeler Marie pour qu'elle puisse aller m'en chercher une à son camion. J'en ai toujours une de rechange dans la voiture aussi mais on était garé beaucoup plus loin. En attendant qu'elle revienne, j'ai recommencé à galoper sans étriers et je me faisais regarder chelou ! 
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    Laurent a été demandé à la chef du paddock si je pourrais être décalée tout à la fin de la catégorie si besoin. Après avoir récupéré l'étrivière de Marie (merci beaucoup), j'ai commencé à sauter (ça ne m'aurait pas dérangé d'y aller sans étriers !). Rafale était très bien, calme et posée.  
     
    J'ai finalement été prête pour mon numéro. En ayant regardé des tours, Laurent m'a demandé de couper court avant d'aborder le 1 pour le prendre de moins loin. Sur le premier obstacle, la jument a été à l'écoute et a très bien sauté. Ensuite, elle a commencé à tirer. Dans la courbe avant le 2, elle s'est désunie, j'ai essayé de la faire changer de pied, ça n'allait pas. Elle a rajouté des foulées et a fait la petite barre sur l'oxer. Ça l'a mise vénère, elle a voulu couper la courbe pour aller sur le 3. « Non, cocotte ! ». Je l'ai faite continuer tout droit et tourner à la piste. Très bien. Sur le 4, elle a fait un saut tip top, comme la cerise sur le gâteau du parcours ! 
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    Sur le premier double, elle n'a pas fui dedans comme elle peut faire. Au moment de l'oxer à suivre, je me suis préparée à la faire virer court (car quand elle tire, ce n'est pas toujours évident). Elle a tourné immédiatement, je n'ai pas eu une seule foulée droite devant l'obstacle !  Elle m'avait trop bien écoutée et réagi immédiatement !  Je l'ai laissée passer pour faire mes six foulées, parfait. J'ai ensuite remis de l'ordre devant la spa. La jument a fait un vrai saut en hauteur. Elle ne s'est pas écartée sur le côté mais elle était tellement partie haut qu'on s'est quand même retrouvées en sept et demi au niveau des foulées, sur le tracé... J'ai été obligée d'appuyer la dernière pour entrer dans le double, la ponette s'est un peu aplatie et a refait la faute. Elle s'est donc éloignée de la sortie du double et le dernier saut n'a pas été trop contrôlé non plus.
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    On a terminé en 8 points avec un beau tour, beaucoup plus maitrisé que celui de la semaine passée à Canteleu. Le parcours était tellement technique que nous sommes restées à la seconde place du concours jusqu'à la fin !  Et le premier était lui-même en 8 points, quand je vous disait que le tour était compliqué !
     
    Laurent m'a expliqué notre première barre par le fait qu'on n'était pas revenues sur des parcours à cette hauteur et sur cette technicité depuis longtemps.
     
    Pour la remise des prix, il y avait un véritable podium et des beaux lots. Le premier est reparti avec un vélo !  Ensuite, j'ai reçu une petite boîte en plastique qui ressemblait à une boîte de crampons mais la dame m'a dit que c'était des éperons. Ça m'a paru bizarre. La troisième a eu un beau bonnet Harcour (plus le même bon d'achat pour aller réserver un soin de massage pour le poney), je me suis dit que les fameux « éperons » ne devaient pas être si ridicules que ça !  En fait, ce sont des éperons Spur sur lesquels tu peux échanger le bout, mettre des ronds ou des carrés et des plus ou moins longs, ça a l'air vraiment pas mal !
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    Avant de repartir, j'ai douché la ponette et lui ai mis son argile. On est resté encore un peu sur place pour voir la fin du Grand-Prix Excellence (remporté au barrage par Pauline avec Sligo), quelques tours des copains (Elias et Lénaëlle) et partager un peu de temps avec la Team Cevaer des Championnats poney !
     
    Le soir, on a ramené Rafale à la maison pour la remettre à l'herbe jusqu'à mercredi. Quant à moi, j'avais encore une grosse semaine de révision avant mon oral du bac de Français. On chercherait encore un dernier concours le dimanche suivant pour finir de préparer la crack de ponette et qu'elle arrive au meilleur de sa forme pour Lamotte 2019.
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